UN BEAU TRAVAIL D'ÉQUIPE / ÉTAPE 4
5.7.05
Sur la zone commerciale de Chambray-les-Tours où je m'offre aujourd'hui le Formule 1, se trouve un magasin Véloland, paradis de l'amateur et du néo-pro. Son patron était hier avenue de Grammont. Il m'avoue n'avoir rien vu, à l'exception d'Ullrich, bien calé dans le peloton, visiblement mieux, même si encore très magenta.
Tandis que nous débattons de la nature, individuelle ou collective, du sport cycliste, arrive un représentant Lafuma, bardé d'anoraks. Patrice, c'est son nom, passe deux fois l'an. L'hiver, pour la gamme été, et inversement.
Selon lui, Armstrong ferait aussi bien tout seul. Les équipes n'ont de raison d'être que par souci d'organisation, notamment dans le but de fourrer plusieurs coureurs dans la même chambre.
Je m'inscris en faux, rétorquant que le vélo est éminemment stratégique, en raison de son unique axiome: On se fatigue moins vite à courir derrière que devant.
"Et d'ailleurs, je le prouve !", dis-je, très remonté, "permettez-moi, cher Patrice, de vous accompagner au cours de votre tournée. Vous verrez qu'on ira bien plus vite!"
- Pourquoi pas ? admet-il, au moins on s'emmerdera moins.
Rapidement éconduits du Décathlon, nous parvenons à laisser un catalogue à la Halle aux Vêtements. Après quoi, nous filons au Auchan, où nous nous asseyons sur des fauteuils de jardin, à proximité du rayon hi-fi, afin de suivre l'étape.
La chute de Zabriskie nous déprime.
Plutôt que de nous farcir le Vélo-club, nous nous rendons chez Micromania.
Patrice a entendu dire par un collègue qu'on pouvait y trouver la dernière version du jeu Pro Cycling Manager, à l'essai.
Une aubaine, le magasin est bondé, mais la place est libre.
Lui prend Discovery, et moi CSC. La course se passe bien. J'attaque le premier.
Hélàs, ayant mal géré son équipement, mon échappé crève, aussitôt contré par Patrice, que j'accuse de ne pas jouer le jeu, et de n'avoir aucun sens de l'honneur. On en vient presque aux mains.
Heureusement, nous sommes séparés par une bande de lycéens, venus acheter du mousseux pour fêter leur réussite au bac technique.
Pascal D'Huez, envoyé spécial. Chambray-les-Tours.
Tandis que nous débattons de la nature, individuelle ou collective, du sport cycliste, arrive un représentant Lafuma, bardé d'anoraks. Patrice, c'est son nom, passe deux fois l'an. L'hiver, pour la gamme été, et inversement.
Selon lui, Armstrong ferait aussi bien tout seul. Les équipes n'ont de raison d'être que par souci d'organisation, notamment dans le but de fourrer plusieurs coureurs dans la même chambre.
Je m'inscris en faux, rétorquant que le vélo est éminemment stratégique, en raison de son unique axiome: On se fatigue moins vite à courir derrière que devant.
"Et d'ailleurs, je le prouve !", dis-je, très remonté, "permettez-moi, cher Patrice, de vous accompagner au cours de votre tournée. Vous verrez qu'on ira bien plus vite!"
- Pourquoi pas ? admet-il, au moins on s'emmerdera moins.
Rapidement éconduits du Décathlon, nous parvenons à laisser un catalogue à la Halle aux Vêtements. Après quoi, nous filons au Auchan, où nous nous asseyons sur des fauteuils de jardin, à proximité du rayon hi-fi, afin de suivre l'étape.
La chute de Zabriskie nous déprime.
Plutôt que de nous farcir le Vélo-club, nous nous rendons chez Micromania.
Patrice a entendu dire par un collègue qu'on pouvait y trouver la dernière version du jeu Pro Cycling Manager, à l'essai.
Une aubaine, le magasin est bondé, mais la place est libre.
Lui prend Discovery, et moi CSC. La course se passe bien. J'attaque le premier.
Hélàs, ayant mal géré son équipement, mon échappé crève, aussitôt contré par Patrice, que j'accuse de ne pas jouer le jeu, et de n'avoir aucun sens de l'honneur. On en vient presque aux mains.
Heureusement, nous sommes séparés par une bande de lycéens, venus acheter du mousseux pour fêter leur réussite au bac technique.
Pascal D'Huez, envoyé spécial. Chambray-les-Tours.
1 Comments:
Très très beau...
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